Depuis son premier épisode captivant jusqu'à son final époustouflant, la série "Sherlock" a su conquérir les cœurs des téléspectateurs du monde entier. Cette adaptation contemporaine des aventures du célèbre détective Sherlock Holmes, créée par Steven Moffat et Mark Gatiss, brille non seulement par sa modernité, mais également par les subtiles références cachées qui rendent hommage aux œuvres originales d'Arthur Conan Doyle.
Les Noms de Rue
Voici des détails sur les noms de rues qui sont des références cachées dans la saison 1 de la série "Sherlock".
Un Étude en Rose - Lauriston Gardens : Dans le premier épisode de la série, "Une étude en rose" le lieu où le corps de la première victime est découvert est Lauriston Gardens. Cette référence fait écho à l'histoire originale "Une Étude en Rouge," dans laquelle le corps d'une victime est également découvert à Lauriston Gardens.
Un Étude en Rose - Brixton Road : Dans le même épisode, un des lieux où Sherlock enquête est Brixton Road. Cette référence est un clin d'œil à l'histoire "L'Aventure de la Boîte en Carton," dans laquelle Sherlock reçoit une mystérieuse boîte contenant des oreilles coupées, découvertes à Brixton Road.
Le Banquier Aveugle - The Soo Lin Yao Tea and Silk Company : Dans l'épisode "Le banquier aveugle" l'intrigue tourne autour d'une société nommée "The Soo Lin Yao Tea and Silk Company." Cette référence subtile rappelle "L'Aventure du Client Illustre," où une cliente chinoise mystérieuse nommée Madame Yau est impliquée.
Le grand jeu - 187 North Gower Street : L'adresse où Sherlock et John vivent, 221B Baker Street, est bien connue. Cependant, dans la série, ils résident temporairement à l'adresse 187 North Gower Street. Cela reflète l'adresse originale de Sherlock Holmes dans les histoires de Conan Doyle, qui est 221B Baker Street.
Le grand jeu - Gower Street : Dans le même épisode, une autre référence est faite à Gower Street, où se trouve le laboratoire de l'hôpital Bart. C'est un clin d'œil à l'adresse du laboratoire chimique de Holmes dans les histoires originales.
Ces noms de rues ne sont pas choisis au hasard, mais sont soigneusement intégrés dans la série pour rendre hommage aux histoires originales de Sherlock Holmes, tout en s'intégrant de manière créative dans le contexte moderne de la série.
L'adresse de Mycroft
Dans la série "Sherlock," l'adresse de Mycroft Holmes est donnée comme "Diogenes Club." Cette adresse est une référence directe aux histoires originales de Sherlock Holmes écrites par Arthur Conan Doyle.
Le Diogenes Club est un club pour gentlemen mentionné dans plusieurs des histoires originales de Conan Doyle. Il est situé au 6 Pall Mall à Londres. Dans les écrits de Doyle, le Diogenes Club est connu pour être un club très sélect et strict où le silence est respecté à l'extrême. Les membres du club sont réputés pour leur désir de tranquillité et d'intimité, ce qui en fait un endroit idéal pour Mycroft Holmes, le frère aîné de Sherlock, qui est décrit comme un homme d'influence et de pouvoir.
Dans la série "Sherlock," le Diogenes Club est présenté comme un lieu de réunion exclusif et silencieux, où les membres peuvent se retrouver en toute discrétion. Cette adaptation moderne conserve l'essence de l'endroit tel qu'il est dépeint dans les histoires originales tout en le situant dans le contexte contemporain de la série.
L'utilisation de l'adresse du Diogenes Club dans la série "Sherlock" ajoute une touche d'authenticité et de fidélité aux sources littéraires, tout en offrant aux fans des histoires originales un clin d'œil reconnaissable à un élément emblématique de l'univers de Sherlock Holmes.
Le générique d'introduction
Le générique d'introduction de "Sherlock" est une œuvre d'art visuelle en soi, qui capture l'essence de la série tout en rendant hommage aux éléments iconiques des histoires originales de Sherlock Holmes. Conçu de manière ingénieuse, ce générique combine éléments visuels modernes et références subtiles pour créer une ouverture emblématique.
Les Mécanismes d'Horlogerie : Le générique débute avec des engrenages en mouvement qui évoquent les mécanismes d'une horloge. Cela fait écho au cerveau analytique de Sherlock qui travaille à résoudre des énigmes complexes.
Les Indices Dissimulés : Au fur et à mesure que les engrenages se mettent en mouvement, des indices et des symboles apparaissent, tels que des lettres, des chiffres et des images. Cela représente le processus de déduction et d'observation minutieuse que Sherlock utilise pour résoudre les mystères.
Le Violon : L'un des éléments centraux du générique est le violon de Sherlock, un instrument qu'il joue avec virtuosité. Le violon est une référence directe à la passion musicale du détective, telle que décrite dans les histoires originales.
Les Abeilles : Les abeilles sont un motif récurrent dans le générique, symbolisant à la fois la nature active et laborieuse de Sherlock Holmes, ainsi que sa capacité à "butiner" des informations et des détails pour résoudre les cas.
Les Textes Codés : Les noms des acteurs et des membres de l'équipe de production apparaissent de manière stylisée et parfois codée, s'inspirant des astuces de déduction de Sherlock. Cela reflète l'esprit analytique du détective.
L'Apparition de Sherlock : Le générique culmine avec la silhouette emblématique de Sherlock Holmes qui se dresse au-dessus de la ville de Londres. Cela symbolise son rôle dominant dans la résolution des mystères et sa présence marquante.
Ce générique d'introduction est à la fois visuellement captivant et rempli de références subtiles, offrant aux téléspectateurs un avant-goût de l'univers unique et moderne de "Sherlock," tout en respectant les éléments intemporels des histoires originales de Sherlock Holmes.
Le sourire de Moriarty
Le sourire de Moriarty est devenu l'un des éléments les plus emblématiques et mémorables de la série "Sherlock". Il apparaît à plusieurs reprises tout au long de la saison, en particulier dans l'épisode final de la première saison intitulé "Le grand jeu".
Interprété avec une excentricité dérangeante par l'acteur Andrew Scott, le Professeur James Moriarty est l'antagoniste redoutable de Sherlock Holmes dans la série. Son sourire ironique et sinistre représente sa personnalité machiavélique et son désir de manipuler et de défier Sherlock.
Le sourire de Moriarty est à la fois une marque de confiance en soi et une menace voilée. Lorsqu'il sourit à Sherlock, il souligne son plaisir malsain à jouer avec l'esprit du détective et à l'entraîner dans un jeu complexe de déductions et de défis. Le sourire de Moriarty est également un symbole de sa fascination morbide pour la destruction et le chaos.
Ce sourire sinistre crée une tension palpable à l'écran, accentuant l'atmosphère de mystère et de danger qui entoure Moriarty. Il reste gravé dans l'esprit des téléspectateurs comme une représentation visuelle de l'adversaire le plus redoutable de Sherlock, tout en ajoutant une couche d'ambiguïté à la complexité de leur relation dans la série.
En explorant les profondeurs de la saison 1 de la série "Sherlock" nous découvrons que bien plus que des enquêtes contemporaines palpitantes, cette adaptation captivante regorge de références subtiles et de clins d'œil savamment dissimulés aux histoires originales de Sherlock Holmes. Chaque élément, qu'il s'agisse des noms de rues évocateurs, des détails soignés du générique d'introduction ou du sourire dérangeant de Moriarty, contribue à enrichir l'expérience des téléspectateurs et à les immerger plus profondément dans l'univers complexe et fascinant de Sherlock.
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